Parlons d'aliénation parentale

À l’évocation de ce terme, le poil de quelques personnes se hérisse. Qu’à cela ne tienne ! Pour qu’il ne grince pas à leurs oreilles, à l’instar de notre ancienne ministre des Familles, Madame Laurence Rossignol qui en bannissait l’usage, nommons le Syndrome d’Aliénation Parentale autrement, par exemple « exclusion parentale » ou « abus parental ». Il est tellement plus facile de nier son existence pour éviter de regarder la vérité en face et prendre les dispositions nécessaires contre les fautifs, afin que soient respectés les droits de l’enfant.
Détruire l’image d’un des parents dans l’esprit de l’enfant, le priver de tout contact, faire son possible pour qu’il haïsse l’un de ses parents, ne semblent pas émouvoir ses détracteurs, pire ! le risque est grand d’influencer les magistrats en niant la réalité, et de faire davantage de drames auprès des enfants victimes et du parent exclu. Pour l’un des parents, l’enfant n’a plus rien d’humain, il devient un objet utilisé pour mettre en œuvre le délire contre l’autre parent. Alors, ne jouons pas sur les mots, agissons.
Le concept d’aliénation parentale existe réellement dans la vie familiale des couples qui se déchirent. Lola l’a très bien décrit avec les mots de son vécu de petite fille traumatisée et un professionnalisme rigoureux. Ainsi que de nombreux autres victimes avant elle.

Aux victimes de l’aliénation parentale, pour que l’horizon gris retrouve du bleu, voici deux citations, la première de Martin Gray, la seconde de moi :
« Tant que l’homme est en vie, il peut toujours reconstruire, même avec des ruines. »
« Le soleil finit toujours par dévorer les nuages pour nous faire vivre en pleine lumière. »