Dans Les jeudis muets, Moi, Fina, enfant du divorce, livre autobiographique, je développe les thèmes du divorce avec l'exclusion de mon père et tout le travail de sape fait autour de lui par son ex-conjointe, la maltraitance exercée par ma mère envers mes sœurs et moi pour nous plier à ses exigences, les stratégies pour supporter l'insupportable, la réadaptation, le pardon, la vie de mes grands-parents maternels dans le Pays de Caux : leurs gestes, leurs paroles, leurs valeurs, les objets qui les entouraient et leur affection sincère envers leurs petites-filles.
Dans Ma chère Marie-Thérèse, il s'agit d'un autre témoignage, celui de Georges Hippolyte qui a passé 37 mois sur le front entre 1914 et 1917 au 38e régiment d'artillerie. 617 lettres ont été retrouvées dans sa maison après le décès de son fils, ainsi que 95 pages dactylographiées de mémoires.
Georges Hippolyte entre à l'École Centrale des Arts et Manufactures pour y suivre une formation d'ingénieur. Il en sort avec le grade de sous-lieutenant. En 1908, il a le statut de lieutenant de réserve. En novembre 1914, il part défendre la patrie sur les terres de l'Artois, en première ligne, autour de Carency où il construit un observatoire et se prépare à l'attaque du 9 mai 1915 ; en juin 1916, il renonce au poste d'adjoint au commandant, sa vue défaillante ne lui permet pas de commander une batterie, pour prendre la direction de l'approvisionnement du groupe. Lors d'un séjour de son campement dans la Somme, pendant ses temps libres, il part à la recherche du corps de son frère mort dans les tranchées de Bois-Étoilé. Il est nommé capitaine le 20 avril 1918. La Légion d'honneur lui fut remise le 14 juillet 1935 par le général Pétain.
Trois villes situées dans la zone occupée par les Allemands ont isolé Georges, son frère Fernand et leur père de leur famille. Il s'agit de Lourches situé dans le Nord, de Bapaume dans le Pas-de-Calais et d'Itancourt dans l'Aisne. Les trois hommes sont fous d'inquiétude, ils savent que leur famille va essuyer la rigueur de l'occupation, le feu de l'ennemi et des déplacements forcés. Ils attendent un hypothétique retour en zone libre.
Je n'ai pas connu ce grand-père, mais je suis fière d'appartenir à sa famille de par mon alliance avec son petit-fils Michel.
Un blog est consacré au livre Ma chère Marie-Thérèse :
Georges Hippolyte entre à l'École Centrale des Arts et Manufactures pour y suivre une formation d'ingénieur. Il en sort avec le grade de sous-lieutenant. En 1908, il a le statut de lieutenant de réserve. En novembre 1914, il part défendre la patrie sur les terres de l'Artois, en première ligne, autour de Carency où il construit un observatoire et se prépare à l'attaque du 9 mai 1915 ; en juin 1916, il renonce au poste d'adjoint au commandant, sa vue défaillante ne lui permet pas de commander une batterie, pour prendre la direction de l'approvisionnement du groupe. Lors d'un séjour de son campement dans la Somme, pendant ses temps libres, il part à la recherche du corps de son frère mort dans les tranchées de Bois-Étoilé. Il est nommé capitaine le 20 avril 1918. La Légion d'honneur lui fut remise le 14 juillet 1935 par le général Pétain.
Trois villes situées dans la zone occupée par les Allemands ont isolé Georges, son frère Fernand et leur père de leur famille. Il s'agit de Lourches situé dans le Nord, de Bapaume dans le Pas-de-Calais et d'Itancourt dans l'Aisne. Les trois hommes sont fous d'inquiétude, ils savent que leur famille va essuyer la rigueur de l'occupation, le feu de l'ennemi et des déplacements forcés. Ils attendent un hypothétique retour en zone libre.
Je n'ai pas connu ce grand-père, mais je suis fière d'appartenir à sa famille de par mon alliance avec son petit-fils Michel.
Un blog est consacré au livre Ma chère Marie-Thérèse :
Ces deux témoignages se rejoignent dans la mesure où aucun comportement d'enfant ne mérite les coups, aucune cause ne vaut le sacrifice d'une vie. La violence est inacceptable, la vie est trop précieuse pour la sacrifier.